lundi 12 mars 2012

Prévenir ou pas ?

C'est la grande question. Comme vous le savez j'étais contre le fait de dire que j'étais enceinte par superstition, je voulais attendre le bon moment et ne pas subir de conseils ou de remarques en cas de fausses couches.

Voici donc mon expérience sur toutes les choses que l'on m'a dite et ce qu'elle m'ont fait.

Ceux qui savaient :

- Mon beau frère  : Il m'a soutenue dès le début, m'a proposé son aide psychologique et a pris soin que j'aille bien.

- Une collègue : Elle m'a pris dans ses bras quand je pleurais, elle a été là tout le temps, elle me comprenait.

Ceux qui ont su le jour même :

- Mon père : Il m'a tout de suite consolé et s'est bien occupé de moi.
Là où j'ai regretté de lui avoir dit : Quand il a crié sous le coup de la colère que j'avais plus de raison d'être nerveuse car j'étais plus enceinte. Ca m'a fait beaucoup de peine sur le moment mais je sais qu'il ne pense pas ce qu'il dit quand il est en colère.

- Ma mère : Au téléphone, ça m'a fait beaucoup de bien de lui dire. Comme quand on est malade... on a besoin de sa maman pour se réconforter.

Ceux à qui ont a été obligé d'avouer :

La famille de chéri quand ils ont insisté sur mon éventuelle grossesse et que j'étais pas d'humeur : Alors là pour le coup, je n'ai eu aucune remarque, observations, rien du tout...

Mes grands parents : Un peu inquiets mais très réconfortant

Ceux à qui j'ai eu envie de le dire :

Mon coiffeur : Sa soeur a fait une FC juste en même temps que moi

Tonton : Je pensais avoir du réconfort mais bof

Ma belle soeur : des tsss encourageants

Ceux qui l'on su sans que je leur dise :

Ma cousine que mon père a prévenue : des gentils mots réconfortant de toute la famille + son expérience de FC

Les réactions qui m'ont réchauffé le coeur ( et auxquelles je m'attendais pas ) :

-> Ma cousine de coeur qui m'a écrit des mots tout réconfortants, qui a parlé de mon futur bébé

-> Mon père et ma collègue de coeur qui ont compris que l'on décale notre voyage pour faire le bébé

-> Un tonton qui a marché a côté de moi, en me disant qu'il savait ce qui m'était arrivé et que c'était pas facile. Y avait tellement de douceur et de vérité dans sa voix que ça m'a marqué vraiment très fort. Ca m'a rappelé mon tonton Jean-Pierre qui marchait à coté de moi à l'enterrement de mon autre oncle et qui me parlait de son divorce, du mien, en me disant que c'était pas facile avec une chaleur que peu de gens ont.

-> Le regard appuyé d'une tata qui a surement fait une fausse couche et qui sait que c'est dur d'en parler. Un regard de compassion et d'amour pour s'assurer que je vais bien.

Les réactions que j'aurais préférés ne jamais entendre :

- Ce que mon père a dit en colère.

- Ma mère et mon beau-frère qui m'ont dit qu'on étais jeunes, qu'on avait tout le temps et qu'on pouvait remettre ce projet à plus tard.

- Les tatas et les tontons de chéri qui lui ont dit que ça arrivait à toutes les femmes, que c'était rien et pas grave.

et le "si vous avez des pbs, je peux vous aider " d'une collègue qui se mêlait de ce qui ne la regardait pas.

Dans l'ensemble c'est très positif, j'ai été extrêmement bien pris en charge par des médecins gentils et compréhensif. 

Je n'ai pas parlé de mon mari car il l'a vécu tout comme moi, beaucoup moins intensément puisque ce n'est pas son corps mais je sais qu'il a été meurtri tout aussi. Il a été comme toujours dans les moments difficiles un vrai pilier.

Pour conclure, je ne sais pas si j'ai bien fait de ne pas avouer ma grossesse, pour la prochaine je sais que je l'annoncerais aux plus proches des plus proches et que je garderais encore le secret pour les autres. Mais j'ai été surprise de tout le réconfort et l'amour que j'ai eu alors que je pensais avoir des conseils et remarques de grand mères ! 

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