jeudi 13 décembre 2012

3 semaines plus tard

Nous revoici...

Je dis "nous" non point car je me suis découverte un penchant royal moyenâgeux mais bien car mon ventre commence à s'arrondir...

Mes seins sont énormes, et un joli petit bidon se forme...

Pour les nausées je suis mitigée. Le tout petit matin ou parfois dans la nuit, je me sens bien, étendue dans mon lit, j'ai l'impression de survoler le monde d'une toute puissance créatrice, proche de mes ancêtres et de tous mes futurs descendants.

Puis vint l'heure de se redresser, de manger. Le coeur n'y est pas mais le lait est toujours bon.

Puis je me lève. Et là, tout semble basculer, l'équilibre si fragile se fissure pour n'être plus que fragilité instable.

S'ensuivent des matinées longues, où la nausée m'imprègnent, comme une fin ou un début de gastro comme un mal de mer lancinant, usant, épuisant.

Vers midi, tout se précipite, la faim dévore mon estomac, avant chaque crise j'ai un hoquet qui me prévient, j'essaie donc de boire et de prendre de l'homéopathie. Mais il faut que je mange. Avant manger la moindre et infime pensée à la nourriture me dégoute au plus au point avec des hauts le coeur. Je choisis donc au hasard - mais de mieux en mieux - ce qui va passer.

Une fois devant la nourriture, j'ai un pressentiment ultime "ça passe" ou "ça ne passera pas".

Si ca passe, c'est miraculeux, je me sens bien en mangeant.

Si ca ne passe pas, et que je mange quand même, j'en ai pour toute l'après midi à me sentir très très mal.

L'après midi se déroule dans une fatigue continuelle, un mal de mer lancinant même quand ce que je mange passe.

Quelques éclaircies, quelques heures disséminée ça et là, où ça va beaucoup mieux...

Puis le soir revient. Et là, c'est le drame.

Tout est beaucoup plus violent jusqu'à ce que je mange. Et après ça ne va pas toujours, desfois ça empire et seul le sommeil calme les nausées.

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Mais ça va beaucoup mieux, car je commence à manger plus et mieux. Avant rien ne passait le soir, j'arrive à manger plus équilibré - enfin en tout cas salé - On en est pas encore aux légumes...

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