jeudi 11 octobre 2012

Bonnes nouvelles

J'ai un peu délaissé ce blog le temps de faire ma mammo + écho . Donc je l'ai faite hier et je n'ai rien. 

Ce n'est absolument pas douloureux et pourtant j'avais très mal aux seins, ils sont durs, gonflés, c'est une véritable horreur. Mercredi soir j'étais plié en deux tellement j'avais des crampes de ventre, j'ai du dormir toute la nuit avec une bouillotte. Bref les hormones s'activent et se préparent !! D'ailleurs la boule que j'avais sentie avait disparu, ce que j'avais remarqué il y a une semaine, le docteur m'a dit que c'était due aux changement hormonal due à l'arrêt de la pilule.

Donc tout va bien et comme dit ma grande copine, on va pouvoir se mettre au reste... Ouf

Bon pour la température, je récupère le thermomètre demain, je vais pouvoir me mettre aux stats.

Aujourd'hui 13 ème jour du cycle... Allez on va voir si le médoc fait effet, si le cycle se prolonge un peu, bien que cette fois ci, je m'en fiche un peu puisque nous nous sommes protégés...

Sinon, je me sens vraiment de très bonne humeur, pourtant le temps est gris et moche, on se lève dans le noir mais je ne sais pas, je suis particulièrement heureuse ces derniers temps.

Voici un sublime poème de Baudelaire :

Ô toison, moutonnant jusque sur l'encolure !
Ô boucles ! Ô parfum chargé de nonchaloir !
Extase ! Pour peupler ce soir l'alcôve obscure
Des souvenirs dormant dans cette chevelure,
Je la veux agiter dans l'air comme un mouchoir !

La langoureuse Asie et la brûlante Afrique,
Tout un monde lointain, absent, presque défunt,
Vit dans tes profondeurs, forêt aromatique !
Comme d'autres esprits voguent sur la musique,
Le mien, ô mon amour ! nage sur ton parfum.

J'irai là-bas où l'arbre et l'homme, pleins de sève,
Se pâment longuement sous l'ardeur des climats ;
Fortes tresses, soyez la houle qui m'enlève !
Tu contiens, mer d'ébène, un éblouissant rêve
De voiles, de rameurs, de flammes et de mâts :

Un port retentissant où mon âme peut boire
A grands flots le parfum, le son et la couleur ;
Où les vaisseaux, glissant dans l'or et dans la moire,
Ouvrent leurs vastes bras pour embrasser la gloire
D'un ciel pur où frémit l'éternelle chaleur.

Je plongerai ma tête amoureuse d'ivresse
Dans ce noir océan où l'autre est enfermé ;
Et mon esprit subtil que le roulis caresse
Saura vous retrouver, ô féconde paresse,
Infinis bercements du loisir embaumé !

Cheveux bleus, pavillon de ténèbres tendues,
Vous me rendez l'azur du ciel immense et rond ;
Sur les bords duvetés de vos mèches tordues
Je m'enivre ardemment des senteurs confondues
De l'huile de coco, du musc et du goudron.

Longtemps ! toujours ! ma main dans ta crinière lourde
Sèmera le rubis, la perle et le saphir,
Afin qu'à mon désir tu ne sois jamais sourde !
N'es-tu pas l'oasis où je rêve, et la gourde
Où je hume à longs traits le vin du souvenir ?

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